Période(s) : Antiquité (milieu du Ier siècle apr. J.-C.)
Opérateur : CNRS
Aménageur : SERL
Classés Monument Historique en 1862.
Entre 1908 et 1912, des vestiges à l’endroit des thermes, sont repérés et fouillés partiellement par l’archéologue Rogatien Le Nail. Amable Audin les interprète comme la prison des martyrs lyonnais de 177.
De 1974 à 1981, à l’occasion de construction d’immeubles, une campagne de fouilles est menée sur le terrain de la “Via Romana” dans le quartier des Farges. Tout un quartier de la ville antique, constitué d’habitations, de boutiques et d’un établissement thermal, est mis au jour. Les recherches permettent le dégagement de la partie sud des thermes, le reste demeurant enfoui sous le Lycée Jean Moulin. Un premier bâtiment bâti sous le règne de Claude ou de Néron est agrandi au début du IIe apr. J.-C. Véritable complexe qui s’inscrit sur 3500 m, il jouxte la place précédant l’odéon sur son coté est. Il comprenait un bâtiment de
Les thermes sont abandonnés vers la fin du IIe siècle apr. J.-C. A la fin du Ve, début du VIe siècle, une nécropole s’installe sur la place au sud des thermes.
Il devait exister plusieurs complexes de ce type à Lugdunum mais celui-ci est le seul à avoir été trouvé et fouillé.
Devant l’importance des découvertes, la municipalité a racheté une partie du terrain et a créé un jardin archéologique. Les thermes et une partie de la palestre sont encore visibles alors que les vestiges restants ont été ré-enfouis et aménagés en espace verts.
Vestiges actuellement visibles © SAVL | Vestiges actuellement visibles © SAVL |
Restauration en cours, 1975 © SAVL |
Vestiges actuellement visibles © SAVL |
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