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  Trepperel_ la ronde des soufflaculs
 

 

« J'ai vu une homme frais salé
à qui je donnai un écu
afin qu'il me soufflât au cul.
Vous ne savez pas [ce] que j'ai fait?
Par la mort bleue, un si gros pet
Cent fois plus gros que [je] ne le souhaitais.
En chantant:
L'autre jour, jouer m'[en] allais
par la sente d'un pré herbu
Puis dit:
Par la mort bleue, j'ai si bien bu
que j'ai la sente du cul route [usée].
Combien [de] pets faut-il pour une route?
Celui qui le saura, qu'il me le dise.
En chantant:
Faux envieux, Dieu vous maudisse,
vous m'avez la mort au cul mise.[...]
Qui me voudrait, sans point mentir,
souffler au cul sans repentir
ou passer par bonne manière
son nez par mon huis de derrière?
N'en déplaise à la compagnie,
pardonnez-moi, c'est ma folie,
à folie tient celui bien fol
qui pour aimer se rompt le col. [...]
Par mon âme, quand je m'avise:
Qui a du vent dans sa chemise,
il est toujours de Dieu bénit,
Chacun barbouille, chacun dit
qu'on le doit bien tenir pour bête
qui fait de son valet son maître. »