Adresse : place Bellecour, 69002 Lyon
Période(s) : Antiquité, période moderne, période contemporaine
Opération : diagnostic archéologique
Dates de l'opération : juillet 2010 - avril 2012
Opérateur : Service archéologique de la Ville de LyonAménageur : Grand Lyon
De juillet 2010 à avril 2012, un diagnostic archéologique a été réalisé sur le secteur sud de la Place Bellecour. La plantation de nouveaux arbres, l’installation de réseaux, le déplacement des bassins et l’installation d’un nouveau local technique ont été suivis par le Service archéologique de la Ville de Lyon. Entre juillet et décembre 2010, seuls les réseaux et une partie des creusements des fosses d’arbre ont été réalisés.
Des galeries hydrauliques de l’époque moderne ou contemporaine ont été mises au jour sur la quasi totalité de la surface de l’opération. Une recherche documentaire est en cours.
Dans une tranchée nord-est/sud-ouest, dans la partie méridionale du secteur face à la fondation Bullukian (26 place Bellecour), des niveaux de circulation ont été repérés ainsi que quelques tessons de céramique antique. L’exigüité de la tranché (1m) et sa profondeur (2,48m) ne nous ont pas permis d’interpréter précisément ces vestiges qui doivent être mis en relation avec les découvertes faites en 2006 au 26 place Bellecour. L’opération se poursuit en 2011 avec l’excavation du local technique (48m2) dans ce secteur et la suite des creusements des fosses d’arbres sur tout le sud de la place.
En 2011, l’excavation réalisée pour l’installation du local technique (48 m2 sur près de 4 m de profondeur) alimentant les deux bassins a permis de dégager des niveaux d'occupation du Ier siècle ap. J.-C. Trois murs semblent fonctionner ensemble et peuvent délimiter un espace quadrangulaire. Leur orientation est similaire à celle des murs retrouvés en 1983 sur la place et en 2006 lors de l'extension de la fondation Bullukian (26 place Bellecour). Ces murs sont composés majoritairement de moellons de gneiss liés au mortier de chaux jaune. On a identifié un niveau de circulation constitué de chaux fonctionnant avec ces murs, ainsi que les sols de construction. Un niveau de tuiles et de briques en terre crue incendiées marque l’abandon du site à la fin du Ier siècle.
La dernière phase de travaux (creusement fosses d’arbre et reconstruction des kiosques) n’a révélé aucun artefact.