Accessibilité
Une personne handicapée peut, le plus souvent grâce à des outils spécifiques (lecteur d’écran, synthèse vocale, plage braille...) et le respect de normes d’accessibilité, utiliser le Web et naviguer sur Internet. Cette utilisation dans leur vie quotidienne est principalement pour :
Mais ces différents apports sont aussi “pour les autres” :
Ces catégories de personne rencontrent souvent des difficultés à utiliser le Web si les sites ne répondent pas à des structurations respectant l’accessibilité.
Une bonne accessibilité va donc minimiser les exclusions en laissant chaque public utiliser, afficher, énoncer le site Web en fonction de ses outils et de ses possibilités.
Se soucier de l’accessibilité d’un site permet de se poser des questions essentielles sur l’organisation et le « sens » du contenu. Ce travail relativement identique à celui que l’on fait quand on organise un document informatique classique permet de rendre compréhensible le contenu au plus grand nombre de lecteur. L’application des critères d’accessibilité s’inscrit donc dans une méthodologie de réalisation des sites qui permet une normalisation des contenus et de la navigation, une séparation du fond et de la forme...
L’accessibilité, par l’adoption de différents standards permet de garantir une meilleure opérabilité entre les contenus et les services associés. Le respect de grammaires formelles, la séparation du contenu, de la forme et du comportement peut permettre une utilisation optimale de l’information délivrée par les différents outils de navigation ou les différents média émergents (téléphones mobiles ou autres matériels à venir, services sur contenus existant...).
Une bonne accessibilité va augmenter la cible potentielle des visiteurs et donc le retour économique ou de notoriété.
L’accessibilité comporte aussi un coût de formation à ces critères et un coût de mise en conformité des contenus existants.
Le surcoût de prise en compte de l’accessibilité pour les nouveaux sites sera par contre à mettre en rapport avec les économies de maintenance technique - mais aussi de mise à jour du contenu - d’un site mieux « organisé ».
La normalisation des sites permet aussi des gains financiers dans les processus d’interopérabilité lors de prise en compte de nouveaux services ou dans la prise ne compte du référencement implicite des sites par les moteurs de recherche sans être obliger systématiquement à un référencement explicite confié à un prestataire.