Le Sahel est principalement recouvert par la steppe et la savane . Il reçoit 150 à 500 mm de précipitations par an, principalement pendant la mousson . La pluviométrie connaît d'importantes variations annuelles et décennales. On observe une corrélation étroite entre les pluies du Sahel et les cyclones de l' Atlantique .
Sécheresse - BLOC CALE A DROITE
Le sahel est une région en proie à la sécheresse et à une désertification[ 3 ] qui connaît une progression inexorable. Depuis 1900, le Sahara a progressé vers le sud de 250 km sur un front large de 6 000 km. La steppe du Sahel, connaît un dessèchement relativement brutal qui a pour conséquence une famine endémique. Les troupeaux ne trouvent plus de pâturages et les cultures souffrent d’un manque d’irrigation. Au Sahel, les tentatives pour arrêter l'avance du désert restent vaines. Des terres sont perdues chaque année, des troupeaux décimés, la famine tue encore...
Zone écologique fragile des pays du Sahel - BLOC CENTRE
Dans un souci de valoriser l’expertise et la connaissance existantes, le travail sur la zone écologique fragile des pays du Sahel s’appuie sur une collaboration étroite avec le CILSS et son Centre Régional Agrhymet ( CRA ).
S’il est vrai que les pays membres du CILSS sont trop régulièrement soumis à des problèmes d’insécurité alimentaire, la zone définie également comme « agropastorale » est incontestablement celle qui les subit avec le plus d’acuité. Hors période de crise, les populations qui y vivent sont régulièrement pointées comme les plus démunies et les enfants comme les plus vulnérables. Sur la base des informations disponibles, cet exercice se propose de circonscrire la zone, d’en évaluer la population et d’en décrire les modes de vie. Mené au niveau macro-régional, il est destiné à mettre en évidence la vulnérabilité structurelle des populations de pasteurs et d’agropasteurs de la frange sahélienne de l’Afrique de l’Ouest. Il peut aider à la réflexion sur les réponses structurelles à donner au niveau régional à cette vulnérabilité mais ne peut en aucun cas interférer dans le champ de l’aide d’urgence face aux crises régulières que connaissent cette zone et ces pays.
Espaces - BLOC CALE A GAUCHE.
Le désert : la hauteur moyenne des pluies ne dépasse pas 250 mm par an (seuil de la limite d'aridité), toute culture pluviale (ne dépendant que de l'eau de pluie) y est impossible.
« Le Sahel des nomades » : les terres ne reçoivent pas plus de 400 mm de précipitations par an, toute agriculture basée sur des pluies y est terriblement précaire ; c'est le domaine des éleveurs itinérants de bœufs et de dromadaires .
« Le Sahel des sédentaires » : la moyenne des précipitations est d'environ 650 mm par an ; cultures de mil et d' arachide .
La zone sahélo-soudanienne : diversifications des cultures, celles-ci deviennent moins sensibles aux aléas climatiques.
La zone soudanienne : les précipitations sont d'environ 950 mm par an, les pluies régulières estivales permettent de cultiver le sorgho , le maïs et le coton .
Le sahel
