Par Sylvie Lagnier, docteure en histoire de l’art
Le mercredi à 19 h, tous les quinze jours
Durée : 1 h 30
Entrée libre, dans la limite des places disponibles.
L’objet dans l’art contemporain, entre concept, bric-à-brac et fétichisme.
L’objet est dans notre société un élément « déclassé », il n’existe que d’une vie latente, éphémère et devient même non-substance. Lorsqu’il perd sa valeur d’usage, il devient déchet ou débris ; une fonction l’absorbe : l’utilitaire. L’objet usuel et fonctionnel est depuis près d’un siècle digne d’intérêt pour un grand nombre d’artistes qui s’en sont emparés, le transformant, le détournant, le restituant, le manipulant, l’imitant ou encore le caricaturant. De Fluxus au Néo-Pop, comment les artistes ont-ils réévalué l’objet ?
Du réel à la fiction.
La figure humaine re-présentée.
Dans les années 1970, l’hyperréalisme s’est défini comme un excès de ressemblance, hypertrophiant le sens ; Baudrillard parlant à son propos « d’un effondrement de la réalité ». Au cours de années 1980 et 1990, des artistes comme Nan Goldin, Cindy Sherman, Maurizio Cattelan, Patricia Piccinini, Olivier Blanckart ont inscrit de nouveau au cœur de leurs travaux, non seulement la question de la ressemblance ou de la dissemblance, mais aussi la légitimité du médium, qu’il s’agisse de la photographie ou de la sculpture, en en détournant par exemple, les codes. Quels écarts amènent-ils entre l’homme réel et l’homme représenté ?
Mercredi 8 novembre 2006 à 19 h
Art et nouvelles technologies, de l’image mentale à l’image présente.
La vidéo et l’ordinateur ont massivement investi le champ des arts plastiques renouvelant les questions de virtualité, d’interactivité, de temps réel, immergeant le spectateur au sein d’environnements et de « paysages » artificiels. Quel est l’impact des nouvelles technologies tant dans le processus créatif que dans l’exposition et la réception des œuvres ?
Mercredi 22 novembre 2006 à 19 h
L’urbanité recadrée
Des photomontages dadaïstes aux photographies contemporaines, la ville – de son plan à ses élévations, de l’individu au collectif, du bas-fond au high-tech – est un sujet dont l’œil photographique restitue certains de ses aspects, des plus familiers au plus étranges. Quels regards, des artistes comme Andreas Gursky, Thomas Ruff, Jordi Colomer, Valérie Jouve par exemple, portent-ils sur l’urbanité ?
Mercredi 6 décembre 2006 à 19 h
L’art contemporain Japonais : de l’esthétique traditionnelle à la recherche d’une identité.
L'art contemporain Japonais a subi la plupart des influences de l'art contemporain mondial. Mais la puissance des traditions Japonaises, l’omniprésence d'un environnement urbain dense et les différents traumatismes subis par le Japon depuis 60 ans contribuent à la production d’un art riche et varié auquel s’ajoute l’univers Manga. Qu’en est-il de ces passages entre une iconographie « traditionnelle », les médias, les nouvelles technologies et l’art ?