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Blaise Adilon, Quatre films 2003/2008

Projection en salle de conférence


Du 19 septembre 2008 au 4 janvier  2009



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Là où la photographie est d’habitude affaire de relation au cadre et d’instant de captage, elle est, chez Blaise Adilon, histoire de matière et d’au-delà de l’image. Blaise Adilon exploite au labo un ensemble de négatifs réalisés antérieurement qu’il se réapproprie. Les actions du révélateur, les multiples superpositions de négatifs et le choix délibéré de formats inhabituels concourent à décaler la photographie vers des préoccupations quasi picturales.

Par delà les sujets historiques, personnels, professionnels ou philosophiques, les films présentés par Blaise Adilon, courts ou longs métrages, traitent de la façon dont l’image peut saisir l’intime.


Si j'aurais su



Durée du film : 8 mn
Date : 2003

Trois femmes, amies de longue date, se promènent dans les bois de leur enfance à l’automne. Surgissent des souvenirs, au printemps.

NAISSANCE X 945


Durée du film : 26 mn
Date : 2005

Le portrait d’une femme en huis-clos, une nuit de 1945 où elle accouche seule et au terme de laquelle elle abandonne son enfant, par amour. Une parabole sur les victimes et les bourreaux, au delà de l’amour de Karl, soldat allemand, pour Edith.

Le peintre, le modèle et le photographe


Durée du film : 52 mn
Date : 2007
Première présentation publique

Ce n'est ni un documentaire, ni une oeuvre de fiction. Ce film est un tableau, une peinture cinématographique, mouvante et émouvante.

La parole de Marc Desgrandchamps* sert de basse continue sonore à l’ensemble. Le peintre n’y parle pas de sa peinture directement, mais du cadre de création d’une oeuvre, de l’époque et de ses influences pour la création, de la raison d’être de l’artiste, du rapport du spectateur avec l’oeuvre.... En contrepoint, les images racontent l’histoire d’une femme modèle et d’un photographe qui ne parvient plus à photographier. Photographe avant tout, il essaie de saisir son image sans parvenir à la rencontrer dans le réel. Se substituent dans son esprit les milliers d’images de femmes, modèles, fabriquées depuis des siècles, en peinture, en photographie, et au cinéma, qui viennent s’intercaler entre le regardeur et la réalité.

*Peintre exposé au Musée en 2004.

Mu-Shotoku, journal et relecture 2005-2008…


Durée du film : 26 mn
Date : 2008
Inédit

Mu-Shotoku est le terme japonais constituant un des piliers majeurs de la pratique du zen, et qui signifie “l’Esprit de non profit“. De méditations en hésitations, ce film est une re-lecture quotidienne des images réalisées par Blaise Adilon au Japon en 2005, « allant de commencements en commencements par des commencements qui n’ont jamais de fin ». (Grégoire de Nysse - IVème siècle)