Mars 2017
No 52 018
La cour du Musée se refait une beauté
Construit à la fin du XVe siècle, l’Hôtel de la Couronne, qui abrite aujourd’hui le musée de l’Imprimerie et de la Communication graphique, fut utilisé comme hôtel de ville de Lyon. Il abrita, en effet, de 1604 à 1652 les séances des échevins.
Le Crédit Lyonnais, propriétaire des lieux au XXe siècle, fit don de ce bâtiment à la Ville de Lyon qui installa en ces murs le musée de l’imprimerie, créé par le maitre-imprimeur Maurice Audin. Le musée fut inauguré en 1964.
Aujourd’hui, la Ville de Lyon reconstitue le patrimoine de l’Hôtel de la Couronne en rachetant successivement les appartements et locaux à la vente. Une importante opération de restauration est en cours pour remettre en valeur l’édifice qui abrite le musée de l’Imprimerie et de la Communication graphique. L’escalier à vis et la façade, tous deux classés et d’époque Renaissance, vont être restaurés. Les conduits et réseaux obsolètes seront déposés, les fenêtres à meneaux et traverses des trois premiers niveaux restituées avec des huisseries à vitraux. Un enduit traditionnel achèvera cette réhabilitation et permettra à la cour de retrouver sa cohérence.
Les travaux se poursuivront jusqu’en décembre 2017.
Construit à la fin du XVe siècle, l’Hôtel de la Couronne, qui abrite aujourd’hui le musée de l’Imprimerie et de la Communication graphique, fut utilisé comme hôtel de ville de Lyon. Il abrita, en effet, de 1604 à 1652 les séances des échevins.
Le Crédit Lyonnais, propriétaire des lieux au XXe siècle, fit don de ce bâtiment à la Ville de Lyon qui installa en ces murs le musée de l’imprimerie, créé par le maitre-imprimeur Maurice Audin. Le musée fut inauguré en 1964.
Aujourd’hui, la Ville de Lyon reconstitue le patrimoine de l’Hôtel de la Couronne en rachetant successivement les appartements et locaux à la vente. Une importante opération de restauration est en cours pour remettre en valeur l’édifice qui abrite le musée de l’Imprimerie et de la Communication graphique. L’escalier à vis et la façade, tous deux classés et d’époque Renaissance, vont être restaurés. Les conduits et réseaux obsolètes seront déposés, les fenêtres à meneaux et traverses des trois premiers niveaux restituées avec des huisseries à vitraux. Un enduit traditionnel achèvera cette réhabilitation et permettra à la cour de retrouver sa cohérence.
Les travaux se poursuivront jusqu’en décembre 2017.
L’Hôtel de la Couronne retrouve son lustre
La bande dessinée sort de sa bulle le 14 avril prochain
Les musées parlent beaucoup de bande dessinée aujourd’hui. Nous avons décidé de nous jeter dans la mêlée avec notre originalité : la forme, la mise en page, la perspective, et les lunettes de Scott McCloud pour décoder l’essentiel, une histoire du 9e art comme un mouvement graphique sans limites qui exprime le feuilleton réel et imaginaire de nos vies.
La bande dessinée jusqu’où ? La bande dessinée depuis quand ? Pour qui ? En toute liberté ? Avec quels langages ? Quels formats ? Quelles émotions ?
Autant de questions auxquelles nous répondrons avec la complicité de l’équipe de Lyon BD Festival, Mathieu Diez, Jean-Christophe Deveney et Sandrine Deloffre, qui ont assuré avec Joseph Belletante et Hélène-Sybille Beltran du musée l’organisation de cette exposition, l’un des moments phares du Lyon BD Festival (9, 10, 11 juin ; www.lyonbd.com). Nous aurons l’occasion de revenir sur cet événement/découverte du 9e art qui recevra la visite de son inspirateur, Scott McCloud, à Lyon pendant Lyon BD Festival.
Les musées parlent beaucoup de bande dessinée aujourd’hui. Nous avons décidé de nous jeter dans la mêlée avec notre originalité : la forme, la mise en page, la perspective, et les lunettes de Scott McCloud pour décoder l’essentiel, une histoire du 9e art comme un mouvement graphique sans limites qui exprime le feuilleton réel et imaginaire de nos vies.
La bande dessinée jusqu’où ? La bande dessinée depuis quand ? Pour qui ? En toute liberté ? Avec quels langages ? Quels formats ? Quelles émotions ?
Autant de questions auxquelles nous répondrons avec la complicité de l’équipe de Lyon BD Festival, Mathieu Diez, Jean-Christophe Deveney et Sandrine Deloffre, qui ont assuré avec Joseph Belletante et Hélène-Sybille Beltran du musée l’organisation de cette exposition, l’un des moments phares du Lyon BD Festival (9, 10, 11 juin ; www.lyonbd.com). Nous aurons l’occasion de revenir sur cet événement/découverte du 9e art qui recevra la visite de son inspirateur, Scott McCloud, à Lyon pendant Lyon BD Festival.
L’affiche de l’exposition, création Bureau 205.
Sophie Dang Vu, notre première « chef de fabrique » !
Le musée accueille du 19 avril au 27 mai une expérience novatrice, imaginée par Joseph Belletante directeur du musée.
Il s’agit d’installer une fabrique d’images au cœur des collections permanentes et d’inviter les visiteurs à participer, par leur présence, leur implication, leurs questions, et parfois leur prise en main de l’outil, à ce chantier partagé.
Sophie Dang Vu a été sélectionnée pour cette première Fabrique. Diplômée en 2012 de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, elle est illustratrice et graphiste et se passionne pour la transmission de son art. Son style, coloré et poétique, est empreint de l’influence de l’imagerie populaire de deux pays qu’elle connaît bien, le Brésil et le Vietnam.
Le musée accueille du 19 avril au 27 mai une expérience novatrice, imaginée par Joseph Belletante directeur du musée.
Il s’agit d’installer une fabrique d’images au cœur des collections permanentes et d’inviter les visiteurs à participer, par leur présence, leur implication, leurs questions, et parfois leur prise en main de l’outil, à ce chantier partagé.
Sophie Dang Vu a été sélectionnée pour cette première Fabrique. Diplômée en 2012 de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, elle est illustratrice et graphiste et se passionne pour la transmission de son art. Son style, coloré et poétique, est empreint de l’influence de l’imagerie populaire de deux pays qu’elle connaît bien, le Brésil et le Vietnam.
Gravure de Sophie Dang Vu
En Safari avec Bureau 205, Thomas Sipp et Arte
Notre prestataire graphique Bureau 205 avait collaboré à “Sacrés caractères!”, une série de 8 reportages sur la typographie pour Arte. Thomas Sipp, réalisateur, à l’origine de la série de ces films d’animation (réalisation : Les films d’ici) a demandé à Bureau 205 d’assurer la direction artistique et la conception des principes graphiques de la nouvelle série
« Safari typo », qui nous plonge dans la “jungle” des lettrages couvrant les murs de nos villes.
8 dessinateurs de caractères, 8 villes. Tout un programme. Chaque protagoniste nous fait découvrir comment les lettres, aussi sûrement qu’une architecture ou un style vestimentaire, contribuent à forger l’identité d’une cité : Berlin: Erik Spiekerman ; Londres : Nadine Chahine ; Paris : Jean François Porchez et David Poullard ; Montréal : Étienne Aubert Bonn ; Barcelone : Laura Messeguer ; Amsterdam : Bas Jacobs. Bientôt un Safari à Lyon ?
À voir sur Arte
Notre prestataire graphique Bureau 205 avait collaboré à “Sacrés caractères!”, une série de 8 reportages sur la typographie pour Arte. Thomas Sipp, réalisateur, à l’origine de la série de ces films d’animation (réalisation : Les films d’ici) a demandé à Bureau 205 d’assurer la direction artistique et la conception des principes graphiques de la nouvelle série
« Safari typo », qui nous plonge dans la “jungle” des lettrages couvrant les murs de nos villes.
8 dessinateurs de caractères, 8 villes. Tout un programme. Chaque protagoniste nous fait découvrir comment les lettres, aussi sûrement qu’une architecture ou un style vestimentaire, contribuent à forger l’identité d’une cité : Berlin: Erik Spiekerman ; Londres : Nadine Chahine ; Paris : Jean François Porchez et David Poullard ; Montréal : Étienne Aubert Bonn ; Barcelone : Laura Messeguer ; Amsterdam : Bas Jacobs. Bientôt un Safari à Lyon ?
À voir sur Arte
Bravo Alice !
Alice Savoie, créatrice de caractères, enseignante et chercheuse en histoire de la typographie a achevé, en 2014, un doctorat en histoire de la typographie à l’Université de Reading, en collaboration avec le Musée de l’imprimerie et de la communication graphique. Familière de nos fonds graphiques, en particulier les archives de Ladislas Mandel qu’elle a largement parcourues et décryptées, Alice Savoie enseigne et encadre des projets de recherche à l’Atelier National de Recherche Typographique (Nancy), au post-diplôme Typographie et langage à l’ÉSAD Amiens et à l’ENSBA Lyon. Nous sommes fiers d’apprendre que cette amie et partenaire du musée vient de remporter la commande d’un caractère typographique, lancée par le Centre national des arts plastiques (Cnap) en partenariat avec l’Imprimerie Nationale – Atelier du Livre d’Art et de l’Estampe. Le caractère imaginé par Alice Savoie a été retenu pour sa qualité et son originalité, il fera l’objet d’un lancement à l’automne 2017 et proposé en téléchargement libre.
Alice Savoie, créatrice de caractères, enseignante et chercheuse en histoire de la typographie a achevé, en 2014, un doctorat en histoire de la typographie à l’Université de Reading, en collaboration avec le Musée de l’imprimerie et de la communication graphique. Familière de nos fonds graphiques, en particulier les archives de Ladislas Mandel qu’elle a largement parcourues et décryptées, Alice Savoie enseigne et encadre des projets de recherche à l’Atelier National de Recherche Typographique (Nancy), au post-diplôme Typographie et langage à l’ÉSAD Amiens et à l’ENSBA Lyon. Nous sommes fiers d’apprendre que cette amie et partenaire du musée vient de remporter la commande d’un caractère typographique, lancée par le Centre national des arts plastiques (Cnap) en partenariat avec l’Imprimerie Nationale – Atelier du Livre d’Art et de l’Estampe. Le caractère imaginé par Alice Savoie a été retenu pour sa qualité et son originalité, il fera l’objet d’un lancement à l’automne 2017 et proposé en téléchargement libre.
Suite de notre palpitant roman-feuilleton : le trait d’union
Épisode accrocheur s’il en est, vous allez le lire à l’emporte-pièce et au garde-à-vous, il vous servira d’aide-mémoire et vous pourrez en remontrer aux casse-pieds, aux m’as-tu-vu et aux prétendus gratte-papier qui vous font du prêchi-prêcha à propos du bon usage du trait d’union (qui, lui, n’en comporte pas). Le prochain épisode est encore en gestation dans le cerveau de l’auteur Matthieu Cortat, ce serait le R bizarre ou Capitales et bas de casses ; mais rassurez-vous, ce ne sera pas du tape-à-l’œil.
Épisode 2 : Point, à la ligne
Après avoir abordé le point, étirons notre sujet pour en faire une ligne. Pas bien longue cependant. Celle d’un signe essentiel, mais qui ne se prononce même pas : le trait d’union.
Comme son nom l’indique, il sert à unir.
Continuer la lecture sur notre site
Épisode accrocheur s’il en est, vous allez le lire à l’emporte-pièce et au garde-à-vous, il vous servira d’aide-mémoire et vous pourrez en remontrer aux casse-pieds, aux m’as-tu-vu et aux prétendus gratte-papier qui vous font du prêchi-prêcha à propos du bon usage du trait d’union (qui, lui, n’en comporte pas). Le prochain épisode est encore en gestation dans le cerveau de l’auteur Matthieu Cortat, ce serait le R bizarre ou Capitales et bas de casses ; mais rassurez-vous, ce ne sera pas du tape-à-l’œil.
Épisode 2 : Point, à la ligne
Après avoir abordé le point, étirons notre sujet pour en faire une ligne. Pas bien longue cependant. Celle d’un signe essentiel, mais qui ne se prononce même pas : le trait d’union.
Comme son nom l’indique, il sert à unir.
Continuer la lecture sur notre site
Contre tous les pantouflards et les timorés du tiret, la Vie et opinions de Tristram Shandy, gentilhomme (Laurence Sterne, 1759) fait montre d’un peu de panache.
Les 6/8 ans, des typographes plein de talent
Sous la direction bienveillante de notre responsable d’atelier Fernande Nicaise, les participants à nos ateliers de vacances ont encore fait des prouesses : laisser de côté le smartphone ou l’ordinateur, visiter les collections permanentes du musée, découvrir l’invention de Gutenberg et s’imprégner de l’ambiance d’un atelier d’imprimerie à l’ancienne, avec casse, caractères, composteur et presse à épreuve, puis réaliser en trois heures un imprimé plein de technicité et de drôlerie, à partir d’un poème de René de Obaldia J’ai trempé mon doigt dans la confiture, en l’occurrence l’encre d’imprimerie.
Chef-d’œuvre à emporter chez soi
bien sûr !
Alors, pour les prochains congés scolaires de Pâques, pensez au musée !
Sous la direction bienveillante de notre responsable d’atelier Fernande Nicaise, les participants à nos ateliers de vacances ont encore fait des prouesses : laisser de côté le smartphone ou l’ordinateur, visiter les collections permanentes du musée, découvrir l’invention de Gutenberg et s’imprégner de l’ambiance d’un atelier d’imprimerie à l’ancienne, avec casse, caractères, composteur et presse à épreuve, puis réaliser en trois heures un imprimé plein de technicité et de drôlerie, à partir d’un poème de René de Obaldia J’ai trempé mon doigt dans la confiture, en l’occurrence l’encre d’imprimerie.
Chef-d’œuvre à emporter chez soi
bien sûr !
Alors, pour les prochains congés scolaires de Pâques, pensez au musée !
Conférence : Lyon et les cartes à jouer
Thierry Depaulis, historien, spécialiste des jeux de table, administrateur du musée suisse du Jeu, nous parlera de l’importance de l’édition lyonnaise des cartes à jouer.
Du XVe au XVIIe siècle, Lyon, capitale
« cartière », est un important centre de production dont les méthodes de fabrication vont s’imposer pendant tout l’Ancien Régime, irriguant la France mais aussi une grande partie de l’Europe. C’est sans doute ici que sont nées les « couleurs françaises » (pique, carreau, cœur, trèfle).
Certains modèles qui y ont été inventés sont encore utilisés de nos jours.
Conférence organisée par les Amis du Musée de l’Imprimerie et de la Communication graphique.
13 mars à 18h15, Archives municipales de Lyon, entrée libre.
Thierry Depaulis, historien, spécialiste des jeux de table, administrateur du musée suisse du Jeu, nous parlera de l’importance de l’édition lyonnaise des cartes à jouer.
Du XVe au XVIIe siècle, Lyon, capitale
« cartière », est un important centre de production dont les méthodes de fabrication vont s’imposer pendant tout l’Ancien Régime, irriguant la France mais aussi une grande partie de l’Europe. C’est sans doute ici que sont nées les « couleurs françaises » (pique, carreau, cœur, trèfle).
Certains modèles qui y ont été inventés sont encore utilisés de nos jours.
Conférence organisée par les Amis du Musée de l’Imprimerie et de la Communication graphique.
13 mars à 18h15, Archives municipales de Lyon, entrée libre.
À la boutique du musée, les affiches de l’ANRT à prix doux
La boutique de musée vous propose deux rééditions d’affiches d’appel à candidatures pour l’ANRT. Les originaux ont été présentés lors de l’exposition consacrée aux 30 ans d’archives de l’Atelier national de recherche typographique.
Réalisées sur beau papier en sérigraphie par Lézard graphique, elles sont désormais à 20 € au lieu de 50 €.
La boutique de musée vous propose deux rééditions d’affiches d’appel à candidatures pour l’ANRT. Les originaux ont été présentés lors de l’exposition consacrée aux 30 ans d’archives de l’Atelier national de recherche typographique.
Réalisées sur beau papier en sérigraphie par Lézard graphique, elles sont désormais à 20 € au lieu de 50 €.
La Lettre du Musée N° 22 est parue
Elle nous renseigne sur nos projets et nos activités, nos acquisitions et nos expositions. Vous pouvez la consulter sur notre site ou demander son envoi par courrier à mil@mairie-lyon.fr
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Elle nous renseigne sur nos projets et nos activités, nos acquisitions et nos expositions. Vous pouvez la consulter sur notre site ou demander son envoi par courrier à mil@mairie-lyon.fr
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Dernière modification :
10/03/2017 16:51