8 mai 1945 : le Reich capitule
Le 8 mai 1945 scelle la capitulation sans condition de l’Allemagne,
actée durant l’année 1943 lors des Conférences de Casablanca puis de
Téhéran et devenue depuis lors un mot d’ordre pour les Alliés. A la
guerre totale prônée par l’Allemagne doit répondre une victoire totale,
sans négociation, sans compromis.
En ce printemps 1945, l’espoir d’Hitler de renverser le cours de la guerre en faveur de l’Allemagne grâce à l’entrée en scène d’armes nouvelles s’est largement effrité. Ses armées s’effondrent sur tous les fronts sous le coup de boutoir des Alliés. Acculé à la défaite, il se retranche dans son bunker avec ses proches collaborateurs dans la capitale du Reich prise sous le feu des bombardements alliés. Le Führer, qui aura cru jusqu’au bout en son étoile, se donne la mort le 30 avril 1945. La nouvelle fait le tour du monde, rendant la situation plus chaotique encore pour les troupes du Reich. Le 2 mai, Berlin transformé en champ de ruines tombe aux mains des Soviétiques, qui plantent sur le toit du Reichstag leur drapeau rouge.
C’est à Reims, dans une petite pièce austère, aux murs tapissés de cartes, que l’Allemagne nazie exsangue apporte au matin du 7 mai, à 1h30, en la personne du général Gustav Jodl, la capitulation sans conditions de toutes les forces du Reich à une délégation alliée, composée des généraux Bedell Smith, représentant d’Eisenhower, Susloparov pour l’URSS, Robb et Strong pour la Grande-Bretagne et Servez pour la France. La veille, l’amiral Doenitz, désigné dans son testament par Hitler pour prendre les commandes du pays a tenté, pour sauver ce qui peut l’être encore, un bras de fer avec les Occidentaux. Ses velléités de négociations pour une capitulation partielle de l’Allemagne restent lettre morte.
Staline n’en exige pas moins que la cérémonie soit reconduite pour le symbole à Berlin, ce à quoi se rangent ses partenaires occidentaux. L’acte de capitulation est solennellement ratifié par le maréchal Keitel le 8 mai à 15h. Sa signature révèle à la face du monde la défaite complète et sans rémission du Reich.
Le 9 mai à 0h, après 2077 jours de combats, de souffrances et de deuils, la Seconde Guerre mondiale prend ainsi fin en Europe, saluée par une liesse populaire intense.
L’euphorie passée, les lendemains se révèlent sombres : au lourd bilan humain s’ajoutent des économies en ruines, des drames personnels à surmonter, la révélation des horreurs du système nazi. Les tensions entre les Grands à propos de l’Allemagne, de la Pologne, des Balkans, de l’Extrême-Orient vont grandissant, tandis qu’un « rideau de fer » s’abaisse progressivement sur le monde soviétique.
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En ce printemps 1945, l’espoir d’Hitler de renverser le cours de la guerre en faveur de l’Allemagne grâce à l’entrée en scène d’armes nouvelles s’est largement effrité. Ses armées s’effondrent sur tous les fronts sous le coup de boutoir des Alliés. Acculé à la défaite, il se retranche dans son bunker avec ses proches collaborateurs dans la capitale du Reich prise sous le feu des bombardements alliés. Le Führer, qui aura cru jusqu’au bout en son étoile, se donne la mort le 30 avril 1945. La nouvelle fait le tour du monde, rendant la situation plus chaotique encore pour les troupes du Reich. Le 2 mai, Berlin transformé en champ de ruines tombe aux mains des Soviétiques, qui plantent sur le toit du Reichstag leur drapeau rouge.
C’est à Reims, dans une petite pièce austère, aux murs tapissés de cartes, que l’Allemagne nazie exsangue apporte au matin du 7 mai, à 1h30, en la personne du général Gustav Jodl, la capitulation sans conditions de toutes les forces du Reich à une délégation alliée, composée des généraux Bedell Smith, représentant d’Eisenhower, Susloparov pour l’URSS, Robb et Strong pour la Grande-Bretagne et Servez pour la France. La veille, l’amiral Doenitz, désigné dans son testament par Hitler pour prendre les commandes du pays a tenté, pour sauver ce qui peut l’être encore, un bras de fer avec les Occidentaux. Ses velléités de négociations pour une capitulation partielle de l’Allemagne restent lettre morte.
Staline n’en exige pas moins que la cérémonie soit reconduite pour le symbole à Berlin, ce à quoi se rangent ses partenaires occidentaux. L’acte de capitulation est solennellement ratifié par le maréchal Keitel le 8 mai à 15h. Sa signature révèle à la face du monde la défaite complète et sans rémission du Reich.
Le 9 mai à 0h, après 2077 jours de combats, de souffrances et de deuils, la Seconde Guerre mondiale prend ainsi fin en Europe, saluée par une liesse populaire intense.
L’euphorie passée, les lendemains se révèlent sombres : au lourd bilan humain s’ajoutent des économies en ruines, des drames personnels à surmonter, la révélation des horreurs du système nazi. Les tensions entre les Grands à propos de l’Allemagne, de la Pologne, des Balkans, de l’Extrême-Orient vont grandissant, tandis qu’un « rideau de fer » s’abaisse progressivement sur le monde soviétique.
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