Logo pour impression Edouard Réveil (1849 – 1852)

Edouard Réveil (1848 – 1852)



Pau, 17 juillet 1799 – Pau, 1er janvier 1886


Après des études de droit, Edouard Réveil devient avocat, puis assureur.
Il arrive à Lyon en 1836, comme agent de la Compagnie d’Assurances Générales, dont il devient directeur.

Attiré par la politique, il tente de devenir député à la Constituante en 1848, mais c’est un échec. Il faut attendre les élections municipales de mai 1848 pour voir démarrer sa carrière politique quand il devient conseiller municipal.


Après la démission de Laforest, son passé de gestionnaire, ses idées modérées font de lui un candidat tout désigné à la magistrature municipale. Le pouvoir exécutif le nomme maire par arrêté le 3 octobre 1848. Son administration est installée trois jours plus tard.

Son mandat est surtout caractérisé par une bonne gestion des affaires courantes.
Diverses opérations d’urbanisme sont à mettre à son crédit : l’élargissement du quai Saint-Antoine (actuel quai Saint-Vincent) ; prolongement de la rue Centrale (actuelle rue de Brest) jusqu’à la rue Mercière ; limitation de la hauteur des maisons et des immeubles à des fins de salubrité.

Mais des changements politiques nationaux se préparent… Le coup d’état du futur Napoléon III se déroule dans la nuit du 1er au 2 décembre 1851. A Lyon, le maréchal de Castellane en est informé et fait occuper par l’armée différents sites afin d’éviter toute émeute.

Le 24 mars 1852 est promulgué un décret proclamant « la réunion administrative des trois communes de la Guillotière, la Croix-Rousse et de Vaise à la ville de Lyon », faisant suite à une volonté plus ancienne et à de récentes émeutes à la Croix-Rousse en 1849.
Le préfet du Rhône se voit confier l’administration du nouveau territoire communal.
Réveil n’est désormais plus maire de Lyon.

Par la suite, il occupe différentes fonctions sous le régime impérial. Il quitte la vie politique en 1870 et se retire à Pau.


Lyon lui rend hommage

Il n’y a pas de voie publique à Lyon portant son nom.