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André d'Albon (1813 - 1814)



Lyon, 15 mai 1760 – Saint-Romain de Popey, 28 septembre 1834


André d’Albon suit une carrière militaire qui le voit nommé lieutenant du roi en Lyonnais, Forez et Beaujolais en 1788.
Vers 1791, il émigre et passe au service de la Hollande, puis de l’Angleterre.
Une confusion de nom lui permet d’être rayé de la liste des émigrés en 1800. Il rentre alors à Lyon.

De 1801 à 1813, il est un gentilhomme vivant de ses terres et se tenant à l’écart de la vie politique.

A la mort de Fay de Sathonay en août 1812, c’est le baron de Vauxonne qui assure l’intérim à la tête de la mairie.
Ce n’est que le 25 mars 1813 que le nouveau maire est nommé par décret impérial.
Bien que royaliste, André d’Albon accepte sa charge et est installé le 3 mai.


Il continue un certains nombre d’actions engagées par son prédécesseur. Il crée une halle aux grains dans l’ancienne chapelle de la Déserte.
Les rues Vaubecour et Laurencin sont prolongées.
Mais c’est une période trouble, notamment avec les avancées des troupes coalisées contre Napoléon.
Le 21 mars 1814, Lyon est prise. D’Albon reste en poste et doit prendre les mesures nécessaires pour assurer le logement et la nourriture aux troupes autrichiennes chez les Lyonnais.
Le 9 avril 1814, le drapeau blanc est hissé à l’Hôtel de Ville et le comte d’Albon proclame la restauration des Bourbons. Les Autrichiens quittent définitivement Lyon le 9 juin.

Le maire continue à gérer les affaires courantes et s’emploie à rendre les hommages au roi et à sa famille.
« Plus royaliste que le roi », le comte d’Albon demande la révocation de tous les députés qui ont prononcés la peine de mort de Louis XVI.
Désavoué par Louis XVIII, André d’Albon 3 mai.

Retrouvant des faveurs royales à l’avènement de Charles X, André d’Albon se retire dans son château après la révolution de juillet 1830.

Lyon lui rend hommage

Place d’Albon (1er arrondissement)
Tenant : quai Saint-Antoine
Aboutissant : rue des Bouquetiers
Attestée vers 1812, suite à la démolition d’un îlot de maison ayant appartenu à la famille d’Albon.