Historique
Le jardin zoologique a été créé en 1858 dans le Parc de la Tête d’Or par décision du Sénateur Vaisse, Préfet et Maire de Lyon et du Conseil Municipal le 22 février 1856.
La légende raconte que le domaine sur lequel on aménagea le parc cache un trésor, une tête de Christ en or massif...
Le Parc de la Tête d’Or restera, jusqu’à nos jours, le premier espace vert de la Ville de Lyon, dont les buts initiaux étaient d’offrir aux Lyonnais un lieu de promenade et de détente. Le domaine de la Tête d'Or (105 hectares) fut donc acheté à cet effet aux Hospices de Lyon.
La légende raconte que le domaine sur lequel on aménagea le parc cache un trésor, une tête de Christ en or massif. Au XIXe siècle des recherches furent entreprises pour retrouver ce fameux trésor, en vain, mais le nom est resté et le rêve aussi...
Les travaux commencèrent en 1857 et prirent 5 années. La conception fut confiée aux frères Eugène et Denis Bühler, paysagistes très en vogue à l’époque. Denis Bühler, qui était allé voir ce qui se faisait à l'étranger, voulait que le jardin soit "destiné surtout à l'acclimatation et à la propagation des espèces utiles".
On ne parlait donc que d'une ferme à vocation pédagogique avec vaches, moutons et quelques animaux sauvages qu'il voulait faire découvrir.Une vingtaine de daims furent installés dès 1858 et sont à l'origine de la harde actuelle ainsi qu’un troupeau de vaches laitières pour la distribution du lait aux enfants et la fertilisation des pelouses.
A partir de 1876, il y eu un changement d'orientation. Après les antilopes en 1861, les ours et les loups en 1865, les animaux exotiques devinrent de plus en plus nombreux. Parallèlement, les aménagements se multiplièrent : des créations comme certaines cages ou bien des réutilisations comme celle de la vacherie de Tony Garnier qui accueillit des panthères, des lions et un éléphant, le fameux Loulou, arrivé d'Indochine et qui vivra quinze ans au parc.
En 1964, est mis en place le plan de rénovation du zoo comprenant les premières installations imposantes : celles pour les éléphants (1964), les singes (1965), les girafes (1968), les fauves (1975) puis les ours en 1994.
