accueil
musée
expositions
visites
rendez-vous
jeune public
scolaires
ressources
pratique
biographies
Accueil
>
biographies
Berty Albrecht
Berty Albrecht (1893-1943)
Grande figure de la
Résistance
,
Berty Albrecht
s'est taillé bien avant son engagement à la direction du mouvement
Combat
un statut de chantre du féminisme, dont elle a toutes les qualités offensives et pragmatiques, qu'elle saura déployer au gré des grandes causes qui lui tiennent à coeur.
Femme de caractère, tous ceux qui l'ont approchée disent combien cet attribut se lisait dans la profondeur de son regard bleu.
Berty naît à Marseille le 15 février 1893, dans une famille de la grande bourgeoisie protestante. Infirmière de formation, c'est à Londres qu'elle rencontre
Frédéric Albrecht,
un banquier qu'elle épouse en 1918 et dont elle aura deux enfants.
La désunion consommée, elle s'installe Ã
Paris en 1932,
où elle se lie d'amitié avec
Victor Basch,
président de la Ligue des droits de l'homme
. Son
militantisme
va grandissant pour la cause des femmes, pour lesquelles elle défend la
liberté de contraception et d'avortement
.
A l'heure où de sombres signes avant-coureurs s'amoncellent sur le pays, elle met en place un centre d'accueil pour les
réfugiés allemands
.
C'est là que l'attend une rencontre décisive avec
Henri Frenay
, dont elle deviendra quelques années plus tard, dans la tourmente de l'Occupation, le
chef d'état-major au sein du mouvement Combat,
l'alter ego indissociable, en deçà de sa tâche de responsable du
service social
.
Sa personnalité rayonnante n'échappe pas aux mailles du système répressif.
Arrêtée en janvier 1942
, elle est relâchée puis arrêtée une seconde fois en mai et
internée à Vals-les-Bains
. En réponse à cet arbitraire, elle entame une
grève de la faim
qui l'amène de l'hôpital d'
Aubenas
à la
prison Saint Joseph de Lyon
, où elle est incarcérée en octobre. Simulant cette fois la folie, elle entre en novembre à l'hôpital du
Vinatier
de Bron, où un
commando
du mouvement Combat parvient à la libérer.
Sourde aux appels à la prudence de ses amis, elle est de nouveau arrêtée par la
Gestapo
le 27 mai 1943 à Mâcon (Saône-et-Loire).
Son transfert Ã
Fresnes
sonne pour elle le glas, elle l'analyse lucidement en décidant de se donner la mort.
Inhumée dans la
crypte du Mont Valérien
, Berty Albrecht compte parmi les
six femmes nommées Compagnons de la Libération
.
>>> retour aux biographies
© Ministère de la défense - DMPA
Jean Moulin
Le général de Gaulle
Paul Touvier
Tola Vologe
haut
Liens
inscription newsletter
infos pratiques
presse
contact
Rechercher
Rechercher
Votre navigateur ne supporte pas le javascript
plan du site
-
accessibilité
-
mentions légales
-
english
-
deutsch
-
contact
-
newsletter