De pierre et d'esprit
20 mars - 7 juin 2019
Exposition photographique par Gilles Framinet
L’exposition De Pierre et d’Esprit, donne à voir un magnifique patrimoine, de diverses époques, du Moyen Âge à aujourd’hui, un patrimoine parfois remanié juxtaposant des styles divers, et souvent méconnu parce qu’il s’agit de lieux de culte. L’on éprouve souvent une grande timidité devant de tels lieux, parfois de l’inquiétude, voire de la répulsion.
Au contraire, les photographies proposées invitent à aller voir, à entrer, pour admirer. Il s’agit d’admirer, car on le voit bien, ces lieux sont beaux, et par leur beauté même, par les jeux de lumière par exemple, par la profusion d’images ou au contraire du fait de leur sobriété, ils invitent pour certains à la prière, pour d’autres à la réflexion, pour d’autres encore de l’admiration pour le geste architectural. Ils suscitent de l’émotion quelles que soient les convictions du visiteur.
Ils témoignent de ce que représente le patrimoine pour les citoyens : un lien fort avec la cité, de la fierté d’avoir des racines ancrées parfois profondément, mais qui savent également s’adapter, comme en témoignent les lieux de culte les plus récents, témoins de l’évolution de la société.
Au contraire, les photographies proposées invitent à aller voir, à entrer, pour admirer. Il s’agit d’admirer, car on le voit bien, ces lieux sont beaux, et par leur beauté même, par les jeux de lumière par exemple, par la profusion d’images ou au contraire du fait de leur sobriété, ils invitent pour certains à la prière, pour d’autres à la réflexion, pour d’autres encore de l’admiration pour le geste architectural. Ils suscitent de l’émotion quelles que soient les convictions du visiteur.
Ils témoignent de ce que représente le patrimoine pour les citoyens : un lien fort avec la cité, de la fierté d’avoir des racines ancrées parfois profondément, mais qui savent également s’adapter, comme en témoignent les lieux de culte les plus récents, témoins de l’évolution de la société.
Lyon possède un patrimoine spirituel pratiquement inépuisable, riche d’un large éventail de confessions qui, au fil des siècles, ont bâti leurs églises, chapelles, temples, synagogues ou mosquées.
Dans cet extraordinaire fonds architectural, Gilles Framinet puise sa matière photographique qu’il nous dévoile comme un triptyque : l’Occident, l’Orient et la Beauté cachée…Ne vous fiez pas toutefois à cette classification. Peu enclin aux étiquettes toutes faites, grand défenseur des influences croisées, le photographe capte le détail qui fait soudain douter de ce que l’on voit : au détour d’une photo, vous risquez ainsi d’être surpris par les courbes orientales de certaines églises romanes, par le toit en forme d’habit de samouraï d’une chapelle chrétienne, par une jungle naturelle qui semble cerner une église moderne….
Loin de ne s’intéresser qu’aux bâtiments les plus emblématiques de la foi lyonnaise, le photographe a poussé les portes des collèges et des lycées, des Ephad et des hôpitaux pour nous révéler ce patrimoine des chapelles qui lui tient tant à coeur, de petites merveilles inconnues du grand public. Remué autant par la sérénité d’une mosquée que par la flamboyance d’une église baroque, Gilles Framinet capte une ambiance plutôt qu’un élément architectural.
En détaillant les couleurs d’une rosace, les dentelles d’un fronton,l’élancement d’un pilier, la pureté d’un anneau suspendu au-dessus de l’autel, il lève avec délicatesse le voile de la ferveur populaire et de la quête du divin.
Ses photos se situent principalement à hauteur de regard, refusant les effets de manche pour mieux se couler à l’intérieur du spectateur. En douceur, elles reflètent un peu d’âme et de poésie propres à ces lieux de culte, comme un petit miracle...
Marie-Héléne Chaplain, journaliste et auteure
Dans cet extraordinaire fonds architectural, Gilles Framinet puise sa matière photographique qu’il nous dévoile comme un triptyque : l’Occident, l’Orient et la Beauté cachée…Ne vous fiez pas toutefois à cette classification. Peu enclin aux étiquettes toutes faites, grand défenseur des influences croisées, le photographe capte le détail qui fait soudain douter de ce que l’on voit : au détour d’une photo, vous risquez ainsi d’être surpris par les courbes orientales de certaines églises romanes, par le toit en forme d’habit de samouraï d’une chapelle chrétienne, par une jungle naturelle qui semble cerner une église moderne….
Loin de ne s’intéresser qu’aux bâtiments les plus emblématiques de la foi lyonnaise, le photographe a poussé les portes des collèges et des lycées, des Ephad et des hôpitaux pour nous révéler ce patrimoine des chapelles qui lui tient tant à coeur, de petites merveilles inconnues du grand public. Remué autant par la sérénité d’une mosquée que par la flamboyance d’une église baroque, Gilles Framinet capte une ambiance plutôt qu’un élément architectural.
En détaillant les couleurs d’une rosace, les dentelles d’un fronton,l’élancement d’un pilier, la pureté d’un anneau suspendu au-dessus de l’autel, il lève avec délicatesse le voile de la ferveur populaire et de la quête du divin.
Ses photos se situent principalement à hauteur de regard, refusant les effets de manche pour mieux se couler à l’intérieur du spectateur. En douceur, elles reflètent un peu d’âme et de poésie propres à ces lieux de culte, comme un petit miracle...
Marie-Héléne Chaplain, journaliste et auteure
Infos Pratiques
Entrée libre
Lundi : 13h-17h
Mardi - Vendredi : 8h45-12h / 13h-17h
Visites commentées par le photographe
10 avril - 15 mai et 29 mai à 15h
>> Gratuit - Sur réservation : 04 78 92 32 50
> Livret d'accompagnement de l'exposition
Lundi : 13h-17h
Mardi - Vendredi : 8h45-12h / 13h-17h
Visites commentées par le photographe
10 avril - 15 mai et 29 mai à 15h
>> Gratuit - Sur réservation : 04 78 92 32 50
Aller plus loin
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Dernière modification :
27/05/2019 18:55