Logo pour impression Clôture périphérique

Une clôture de 650 mètres linéaires a été installée au Jardin Zoologique du Parc de la Tête d’Or conformément aux exigences énoncées dans l’article 2 de l’arrêté du 25 mars 2004 relatif à la sécurité des personnes.
Dans le même temps, les équipes techniques ont démoli l’ancien pavillon des girafes et l’espace libéré a été végétalisé. Les travaux ont débuté mi-février et se sont poursuivis jusqu’en septembre 2009.

C’est la Direction des Etudes et Techniques et Urbaines (DETU) de la Ville de Lyon qui a conduit ces travaux ; concernant la maîtrise d’œuvre, l’équipe retenue était composée de l’agence JNC SUD (Paysagistes et Urbanistes) et du bureau d’études Techniques BREA.

Contexte :


Dans le cadre de la réglementation s’appliquant aux établissements zoologiques notamment l’arrêté du 25 mars 2004, les services préfectoraux ont rappelé la nécessité de réaliser une clôture périphérique au jardin zoologique.

Cette clôture répond à une logique de sécurité autour des enclos des animaux réputés dangereux, tels que les fauves et les ours, logés dans la partie la plus ancienne du zoo. Toutefois cette clôture ne concerne pas la nouvelle plaine africaine dont les caractéristiques permettent d’éviter une enceinte périphérique
 

Détails pratiques :


En pratique, le zoo ouvre ses portes aux horaires de sortie des animaux, soit à partir de 9h00 le matin et jusqu’à 17h, 18h ou 18h30 en fonction des saisons.

Durant les périodes d’ouverture, les visiteurs circuleront librement et sans contrainte dans un zoo qui restera entièrement gratuit. Les allées desservant le jardin zoologique resteront largement ouvertes grâce à des portails coulissants.

A la fermeture du zoo en soirée, les visiteurs du parc de la Tête d’Or seront incités à contourner le jardin zoologique dont les grilles seront fermées jusqu’à la réouverture le lendemain matin.
 
Situation :

La clôture périphérique matérialise une enceinte autour des enclos des animaux réputés dangereux ; elle englobe la fauverie, la primaterie, l’ourserie et l’enclos des éléphants.
 

Les principes


 - La clôture

Dans la continuité des matériaux utilisés dans la Plaine Africaine, la clôture est composée de mâts en acier thermolaqués de 2,5 à 3,5 m de hauteur. Des filets (maille 100 x 100 mm) en acier galvanisé, tendus sur des câbles fixés à différentes hauteurs sur les mâts, permettent d’obtenir une clôture relativement transparente et souple.
 
Le long de l’allée de la Volière, qui marque la limite entre le Jardin Zoologique et le Jardin Botanique, la clôture fait une «intrusion» dans le Jardin Botanique pour faire participer les collections végétales du Jardin Botanique.

 
L’utilisation de mâts et de filets métalliques distincts les uns des autres, permet de protéger au mieux la végétation existante, notamment les remarquables platanes au Nord du Jardin Zoologique.

 
 - Les portails

Les portails principaux sont traités avec le même type de filets métalliques, montés sur des cadres en acier galvanisé. La structure support des portails est en acier thermolaqué. Cinq portails coulissants disparaissent dans la végétation lors des horaires d’ouverture du Jardin Zoologique.
 
Au Nord, un portail se connecte aux claustras bois du bâtiment des antilopes de la Plaine Africaine

 
Au Sud, les deux carrefours créés par les allées sont traités par des portails en retrait, noyés dans les îlots de verdure, afin de ne pas altérer les grandes perceptions paysagères des allées. L’un de ces portails se connecte à l’enclos des crocodiles de la Plaine Africaine.

 
Un portail entre Jardin Zoologique et Jardin Botanique, à distance des cèdres majestueux.

 
Deux portails en recul par rapport à l’allée principale du Chemin de Fer et à l’accès au Jardin Botanique.

 
Dernière modification : 22/03/2011 13:19