cartographie de Lyon dans l'histoire
Traces de l'Histoire dans la Ville
Sensible à la valeur de ce patrimoine mémoriel, la Ville de Lyon a souhaité initier un plan interactif original permettant à l'internaute de localiser les stèles, plaques, monuments, lieux, événements oubliés, qui jalonnent la Ville et de découvrir l'histoire qui s'y rattache.
Au total, près d'un millier de références - en constante augmentation et approfondissement grâce à la recherche historique - sont cartographiés, de cette histoire riche et singulière de la Ville de Lyon.
Nos rues, nos lieux de sortie et de loisirs, nos maisons ont été le théâtre de cette histoire.
- Des plaques commémoratives aux noms de rues :
Le quai Jean Moulin fait référence à un héros dont tout un chacun connaît l'itinéraire et le destin tragique, mais qui se rappelle de ces héros quasi inconnus aujourd'hui dont les noms jalonnent encore nos rues ?
« Pierre Baizet » dans le 9e arrondissement, « Lucien Sportisse » dans le 1er, « René et Marguerite Pellet » dans le 3e. Ils ont donné, parmi tant d'autres, leur vie pour notre liberté. Plus d'une centaine de noms de rues à la mémoire de résistants, parfois tombées dans l'oubli, ornent la Ville.
- Des événements :
Qui se souvient de l'arrestation d'Edouard Herriot, grande figure politique lyonnaise, le jeudi 1 octobre 1942 Ã 7h du matin, chez lui, au 1 Cours d'Herbouville ou de cette bombe qui explosa le 1er mai 1943 dans la salle d'attente du funiculaire de la Croix-Rousse, qui se trouvait alors rue Terme ?
- Des lieux de résistance :
Certains se souviennent que Jean Moulin fréquentait assidument ce petit « bouchon » de la rue du Garet, où il se postait face à la porte pour pouvoir fuir si un danger survenait.
Mais qui se souvient que le « Moulin joli », que nous fréquentons encore aujourd'hui vers la place des Terreaux, fut le lieu de rencontres de nombreux résistants et le lieu de réunion où se dessinaient et se fondaient les mouvements de résistance comme Franc-tireur. Qui se souvient de toutes ces imprimeries clandestines dans le 4e arrondissement : au 4 rue Mazagran (qui n'existe plus), au 3 rue Gustave Nadaud ou au 23 rue Chalopin ? Qui se souvient qu'Henri Frenay avait un domicile clandestin au 25 rue Auguste Comte dans le 2e ?
- La répression :
On connaît le siège de la Gestapo au 14 avenue Berthelot aujourd'hui occupé par le Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation. Qui se souvient de cette rue Sainte Hélène dans le 2e, que l'on préférait éviter, parce que occupée par la sinistre Milice, au numéro 10...