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Jeudi 13 décembre, 18h30 

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Approcher l’éducation des jeunes des années 1930 à l’immédiat après-guerre, c’est envisager non seulement leur condition d’élèves au sein d’un système scolaire en mutations, mais également leur statut social, en tant que « jeunes ».

À l’heure de l’obligation scolaire fixée à 14 ans en 1936, la « démocratisation » est en marche, marquée par l’essor extraordinaire des « collèges du peuple », les écoles primaires supérieures, soutenu par le Front Populaire et à son insu, par Vichy. Toutefois, ces deux décennies voient encore deux jeunesses, l’une populaire, marquée par le travail dès 14 ans, l’autre bourgeoise, qui connaît le lycée et l’université. Aux clivages de classe s’ajoutent ceux du genre, filles et garçons étant éduqués en fonction des rôles sociaux distincts qu’ils auront à remplir. Avant que n’advienne « le temps des copains », quels rôles jouent alors les familles, l’État, les mouvements de jeunesse, dans cette organisation du passage de l’enfance à la vie adulte ?

Par Marianne Thivend, historienne spécialiste de l’histoire de l'éducation, des femmes et du genre et maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’Université Lyon 2 - LARHRA




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