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Descriptif

Jeudi 9 janvier à 18h30
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Avec la chute du mur de Berlin, le 9 novembre 1989, l’humanité pouvait espérer que la construction de murs entre les pays allait disparaître. Mais, il n’en est rien : de nombreux murs subsistent et séparent encore les peuples, tandis que de nouveaux, en acier ou en béton, sont érigés dans différents endroits de la planète.
Mur électronique érigé par l’Arabie saoudite face à l’Irak, « mur de Schengen » aux portes de l’Union européenne, projet entre le Kenya et la Somalie ou entre l’Ukraine et la Russie, ces murs s’appellent « zone démilitarisée » en Corée, « zone verte » à Chypre, « lignes de paix » à Belfast ou « grillages de protection » à Ceuta et Melilla. Leur impact sur les populations est toujours important, générant contraintes et frustrations. Ils sont le signe tangible de la permanence de tensions à l’actualité souvent brûlante et de conflits inextricables gelés par l’histoire. Dans un monde qui se veut ouvert, ils apparaissent comme un paradoxe.

Par Alexandra Novosseloff, docteur en sciences politiques, chercheure associée au Centre Thucydide de l’Université Paris 2 Panthéon-Assas et chargée de mission au ministère de la Défense



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